Après une chute de plus de 10% en une semaine des bourses mondiales, la pire depuis la crise ayant suivi la faillite de la banque Lehman Brothers, en 2008, les Etats ont pris la parole pour tenter d’avancer des solutions aux retombées du coronavirus.
Situées en première ligne, les banques centrales ont promis d’ouvrir les robinets: en indiquant, comme la Réserve fédérale américaine, que les taux pourraient baisser. Ou en annonçant l’ouverture des vannes monétaires, comme l’a fait la Banque du Japon et, de manière plus feutrée, la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre.
Les gouvernements interviennent dans un second temps. Les ministres des Finances du G7 et de l’eurogroupe ont annoncé une réunion demain. En Suisse, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) permet le recours au chômage partiel aux entreprises touchées par le coronavirus. Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche invite...