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RIE III, une claque pour la droite

12 févr. 2017, 23:44
/ Màj. le 13 févr. 2017 à 00:01
Bundesrat Ueli Maurer waehrend der Medienkonferenz des Bundesrates, am Sonntag, 12. Februar 2017, in Bern. Das eidgenoessische Stimmvolk hatte am Sonntag ueber drei Vorlagen zu bestimmen, die erleichterte Einbuergerung der dritten Auslaendergeneration, die Schaffung des Nationalstrassenfonds NAF, sowie die Unternehmenssteuerreform USR III. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ ABSTIMMUNGEN 12. FEBRUAR 2017

Personne ne s’attendait à une telle déculottée. Les sondages avaient certes prédit une montée en puissance du non, mais pas une victoire aussi colossale.

«C’est une claque, il faut bien le reconnaître», réagit Christian Lüscher, vice-président du PLR et conseiller national (GE). «L’ampleur de la défaite me surprend», ajoute son collègue du National Jean-François Rime (UDC, FR).

Le verdict populaire est sans appel. Par 59,1% des voix et 22 cantons contre quatre (VD, ZG, TI, NW), les Suisses ont disloqué, hier, la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III), concoctée par le Conseil fédéral et le Parlement. Ils ne veulent pas accorder d’allègements aux grandes sociétés pour compenser la suppression de leurs taux privilégiés. Ou, en tout cas, pas comme cela.

Le Conseil fédéral, les partis bourgeois et les cantons, tous partisans, ont complètement raté leur cible. Souligner le poids des 24 000 entreprises concernées, de leurs 150 000...

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