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Revue de presse: relations avec l'UE, bitcoin et maladies sexuellement transmissibles à la Une des journaux dominicaux

La presse de ce dimanche revient largement sur les relations houleuses entre la Suisse et l'Union européenne ou encore le bitcoin et autres devises digitales, qui font de la Suisse une nouvelle place financière des cryptomonnaies.

31 déc. 2017, 09:23
Les cryptomonnaies comme le bitcoin font de la Suisse La Mecque des devises digitales.

Relations avec l'UE, cryptomonnaies ou encore maladies sexuellement transmissibles sont quelques-uns des sujets abordés par la presse dominicale en cette veille de Nouvel An.

Le dossier européen divise les partis

Conseil fédéral et partis continuent de se déchirer sur le dossier européen. Le futur président de la Confédération, Alain Berset, critique dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung la façon de l'Union européenne (UE) de traiter la Suisse. Mais, prévient immédiatement le socialiste de 45 ans, il est dans l'intérêt de la Suisse d'avoir des "relations réglées" avec Bruxelles. "Nous souhaitons stabiliser la voie bilatérale et cela passe par une certaine stabilité aussi sur le plan institutionnel", remarque-t-il, soulignant qu'il y a encore beaucoup de questions à clarifier.

Dans le SonntagsBlick, le président du PS, Christian Levrat, exige de son côté que le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis négocie rapidement un accord avec l'UE et le présente au peuple pour que celui-ci puisse décider si le prix est raisonnable ou non.

Le président du PDC, Gerhard Pfister, continue, lui, de plaider pour une approche bilatérale. Le Conseil fédéral doit défendre les intérêts de la Suisse avec assurance, homogénéité et pragmatisme, ajoute-t-il dans le SonntagsBlick, soulignant que l'UE ne doit pas affaiblir unilatéralement la compétitivité de la Suisse. Pour la présidente du PLR Petra Gössi, ni l'isolement ni l'adhésion ne doivent entrer en ligne de compte. De nouveaux fondamentaux sont nécessaires pour des accords, juge-t-elle, tout en exigeant toujours une sécurité juridique et un accès libre au marché économique.

Quant à Albert Rösti, le président de l'UDC, il insiste sur l'autodétermination de la Suisse, qui est, selon lui, victime d'un chantage de l'UE. Le gouvernement doit renverser la table, tonne-t-il. Fidèle à la ligne du parti, il rejette la reprise automatique du droit européen, ne veut pas payer 1,3 milliard de francs pour le fonds européen de cohésion et appelle à supprimer le droit de timbre pour renforcer la place financière suisse, comme le Conseil fédéral a menacé de le faire.

La Suisse, Mecque des cryptomonnaies

La Suisse devient La Mecque du blockchain, une technique qui sert de base aux nouvelles monnaies digitales, comme le bitcoin. Selon la NZZ am Sonntag, le canton de Zoug a enregistré une hausse de telles entreprises de 14% en 2017. La raison de cette ruée vers à l'or à Zoug est la possibilité offerte aux entreprises d'être lancée avec des cryptomonnaies, explique le journal. Quatre des dix plus importantes opérations de financement de ce type ont eu lieu en Suisse. La valeur de ces monnaies atteint actuellement 600 milliards de francs.

Face à ce développement, les conseillers fédéraux Johann Schneider-Ammann et Ueli Maurer ont mis sur pied, avec les gouvernements de Zoug et Zurich, un groupe de travail, qui doit notamment mettre en place une sécurité juridique. Les cryptomonnaies sont également dans le viseur de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés, la FINMA, après que des entrepreneurs futés ont amassé des centaines de millions de dollars en Suisse avec des introductions digitales en bourse, affirme la SonntagsZeitung.

L'ancien directeur général d'UBS et de Crédit Suisse, Oswald Grübel, rejette, lui, dans Zentralschweiz am Sonntag et Ostschweiz am Sonntag, l'idée que la hausse du bitcoin est due à une bulle. Selon lui, elle indique clairement que beaucoup de personnes ne font plus confiance à leur banque centrale et au papier-monnaie traditionnel. Le bitcoin, assure-t-il, peut devenir le placement sûr de l'or des générations jeunes et globalisées.

Tests de dépistage moins chers

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la commission fédérale pour la santé sexuelle envisagent d'abaisser le prix des tests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, affirme Le Matin Dimanche. "Cette offre pourrait être destinée aux groupes à risque. Nous ne voudrions pas que des personnes renoncent à des tests pour une question d'argent", explique dans le journal Daniel Koch, le responsable de la division "maladies transmissibles" à l'OFSP. Les cas déclarés de telles infections augmentent régulièrement depuis plusieurs années et ont même fortement crû l'an passé, remarque l'office. Le nombre de cas de gonorrhée a ainsi progressé de 20% en 2016 (2270 cas), celui de la syphilis de 15% (733) et celui de la chlamydiose de 8% (11'013).

Insectes plus chers qu'une entrecôte

Les vers de farine suisses, mis récemment à la disposition des chefs cuisiniers professionnels et amateurs, coûtent plus cher qu'une entrecôte, rapporte la SonntagsZeitung. Un kilogramme de ces vers congelés revient à 87 francs chez leur seul fournisseur en Suisse, Entomos, alors que l'entrecôte suisse est disponible à 80 francs. Le prix pour les grillons et les sauterelles est encore plus élevé. Le patron d'Entomos, Urs Fanger, justifie ces tarifs par les coûts de leur production, qui, contrairement aux autres aliments, n'est pas très industrialisée. Il s'attend toutefois à ce que les prix baissent au fur et à mesure que les volumes augmenteront.

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