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Revue de presse: protection salariale bafouée, parcs de loisirs qui pullulent, centres-villes déserts... les titres de ce dimanche

Les journaux de ce dimanche nous parlent notamment de la loi sur la protection salariale qui est régulièrement violée en Suisse. On y apprend aussi que, face au déclin du tourisme hivernal, la Suisse multiplie les parcs de loisirs dans les Alpes, ou encore que, en moyenne, 5 Suisses sont privés de liberté chaque semaine à l'étranger.

22 juil. 2018, 08:45
On fait le tour des titres de la presse de ce dimanche 22 juillet.

Dans la presse dominicale suisse, on détaille les violations de la loi sur la protection salariale, on sonde les Helvètes sur la réforme de l'AVS et on cause avec les lecteurs de feu Le Matin papier. Voici les titres de ces informations non confirmées à Keystone-ATS.

Protection salariale régulièrement bafouée en Suisse

NZZ am Sonntag: En moyenne, les autorités suisses sanctionnent, chaque jour, dix entreprises pour violation de la loi sur la protection salariale. Sur cinq ans cela correspond à 19'200 cas. C'est ce qui ressort d'une liste produite par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et dont la NZZ am Sonntag a obtenu une copie. Parmi ceux qui transgressent la loi, on trouve de nombreuses petites entreprises. Mais des sociétés connues sont aussi épinglées comme ABB, Lidl, Nokia, Bombardier ou Bosch. Ou encore Swiss Post Solutions qui appartient à La Poste Suisse. Les entreprises proviennent de plus de 30 pays différents. L'Allemagne (36,8%) et l'Italie (30,7%) sont les plus représentés, suivis de la Suisse (6%) et de la France (5,5%). La plupart des sanctions ont été imposées par le canton du Tessin. Viennent ensuite deux grands cantons alémaniques, Zurich et Berne.

Retraites: vent favorable pour Berset

SonntagsBlick: Les récentes propositions du Conseil fédéral pour la réforme de l'AVS sont beaucoup plus populaires auprès des citoyens que des partis. Selon un sondage publié dimanche dans le SonntagsBlick, deux tiers des sondés sont "favorables" ou "plutôt favorables" à l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes de 64 ans à 65 ans. Les hommes (78%) plébiscitent clairement cette hausse; plus divisées, les femmes sont néanmoins 54% à l'appuyer. Près des deux tiers des répondants accepteraient aussi une augmentation de la TVA de 1,9% afin d'assainir l'AVS. Ils sont 23% à être en faveur de la mesure et 41% "plutôt pour"; 20% sont contre et 13% "plutôt défavorables".

Les parcs de loisirs poussent comme des champignons

SonntagsZeitung: Dans les Alpes, les parcs de loisirs poussent comme des champignons. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'organisation de conservation alpine Mountain Wilderness, publiée dans les pages de la SonntagsZeitung. Les montagnes suisses comptent actuellement 193 parcs d'attractions allant des pistes de luge aux parcs d'aventures. Entre 1980 et 1990, huit nouvelles attractions ont vu le jour; 40 ont été développées au cours de la décennie suivante; et depuis le début du nouveau millénaire 130 installations s'y sont encore ajoutées. Maren Kern à la tête de Mountain Wilderness dénonce un "ameublement des Alpes". La raison? Les grandes années du tourisme hivernal sont terminées, affirme Stefan Forster, expert en tourisme à l'Université des sciences appliquées de Zurich. Et pour combler les trous, les exploitants investissent désormais aussi dans la saison estivale.

Les commerces fuient les centres-villes

Le Matin Dimanche: Les centres-villes suisses se vident de leurs magasins, constate Le Matin Dimanche. S'appuyant sur diverses études, l'hebdomadaire affirme que 6000 points de vente ont été supprimés entre 2010 et 2017. En 2017, 104'000 m2 de surface de vente étaient disponibles en Suisse, contre 90'000 m2 l’année précédente. La tendance devrait se poursuivre aussi en 2018. Renate Amstutz, directrice de l’Union des villes suisses, pointe du doigt notamment le commerce en ligne "qui a commencé à changer fondamentalement le comportement de la population". Dix mille boutiques en ligne sont aujourd'hui répertoriées en Suisse tandis que les ventes réalisées sur Internet ont atteint 8,6 milliards de chiffre d’affaires.

5 Suisses emprisonnés chaque semaine à l'étranger

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung: En moyenne, environ 250 citoyens suisses sont privés de leur liberté à l'étranger chaque année, soit environ cinq par semaine, affirment Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, s'appuyant sur des chiffres du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Actuellement, ils sont 204 à purger une peine dans des cellules à l'étranger. Vingt-deux sont en France et 20 en Allemagne; 17 ont eu à faire au système judiciaire espagnol et 12 sont en détention en Thaïlande; 11 Suisses sont en prison en Italie et 10 aux États-Unis. Moins d'un tiers est derrière les barreaux pour des infractions liées à la drogue. Certains ont été condamnés pour vols à main armée ou cambriolages, d'autres pour des infractions liées à leurs visas. De manière générale, les Suisses en vadrouille sollicitent de plus en plus souvent une aide consulaire. Selon le DFAE, les demandes ont augmenté de 80% en dix ans. La hausse est surtout due au nombre croissant de ressortissants qui voyagent ou vivent à l’étranger.

Dernier hommage au Matin

Le Matin Dimanche: Pour rendre hommage au Matin semaine qui a publié hier son dernier numéro, son frère du dimanche, tout aussi orange, donne la parole aux lecteurs. Eux ont une pensée pour "tous ceux qui faisaient ce quotidien", regrettent "les articles rigolos comme sérieux", se demandent où "les personnes âgées liront les annonces coquines" à l'avenir. Avant de rappeler: "Le dimanche, le matin se lève toujours".

Protection de l'enfant: dénonciation coûteuse

Zentralschweiz am Sonntag: L'autorité de protection de l'enfant et de l'adulte (APEA) ne plaisante pas avec les individus qui procèdent à de fausses dénonciations, rapporte l'hebdomadaire Zentralschweiz am Sonntag. Dans le canton de Lucerne, un homme l'a appris à ses dépens. Il avait signalé sa voisine à l'APEA, la décrivant comme malade mentale. L'affaire a été portée au tribunal qui lui a donné tort. Il lui en coûtera 4000 francs de frais de justice - sans compter l'amende de diffamation de 1400 francs, prononcée par le tribunal de district compétent.

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