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Revue de presse: l’affaire d’espionnage de Credit Suisse, des parlementaires peu assidus, la taxe sur le CO2… les titres de ce dimanche

La lourde facture de CarPostal France, l’affaire d’espionnage de Credit Suisse et le peu d’assiduité de certains parlementaires font les titres de la presse dominicale. Voici un aperçu de ces informations non confirmées à l’agence Keystone-ATS:

06 oct. 2019, 09:23
On fait pour vous le tour des principales nouvelles dévoilées par les journaux dominicaux.

La lourde facture de CarPostal France

Le Matin Dimanche: La facture totale de la tentative de CarPostal d’entrer en 2004 sur le marché français se monte à plus de 65 millions de francs pour La Poste, a calculé Le Matin Dimanche. Aux 19 millions de la perte annoncée lundi par La Poste provenant de la vente de CarPostal France à la filiale de la SNCF Keolis, le journal ajoute un abandon de créance de 25 millions de francs entre 2010 et 2012 et les 7 millions que le géant jaune a accepté de payer pour régler à l’amiable un litige en justice avec trois transporteurs français, qui accusaient CarPostal France de concurrence déloyale dans l’Isère. Le Matin Dimanche comptabilise encore l’effet négatif résultant de la conversion des monnaies au moment de la vente, qui atteint 14 millions de francs. Et la facture réelle de la débâcle française pourrait être encore plus élevée, s’inquiète le journal, car La Poste ne fournit pas tous les chiffres, notamment les investissements faits par le géant jaune dans CarPostal France et la valeur réelle de la filiale au moment de la vente.

 

Des employés de banque surveillés

SonntagsBlick/Le Matin Dimanche: La surveillance des employés est très étendue dans le secteur bancaire, indique le SonntagsBlick, revenant sur l’affaire d’espionnage par le Credit Suisse d’un de ses ex-cadres passé à l’UBS. Le numéro deux bancaire suisse utilise un logiciel de la société américaine Palantir pour surveiller ses collaborateurs et enregistrer méticuleusement leur comportement. Palantir scanne tous les e-mails des employés. La banque a précisé au journal que le logiciel ne servait qu’à lutter contre la criminalité économique.

L’employeur peut en effet procéder à la surveillance d’un collaborateur, «qui n’a pas pour but de traquer le comportement des travailleurs, mais qui répond à un objectif précis tel que la sécurité», explique dans Le Matin Dimanche Marianne Favre Moreillon, avocate dans le cabinet juridique Droitactif. Mais «l’espionnage d’un employé par un détective privé, qui le suivrait partout, noterait toutes ses rencontres ou prendrait des photographies est généralement interdit en Suisse», précise Luca Cirigliano, docteur en droit et secrétaire central de l’Union syndicale suisse. Le recours à des instruments de surveillance, tels des micros, des traceurs ou des caméras au domicile ou dans la voiture de la personne visée, comme dans le cas de l’affaire Credit Suisse, relève du code pénal, ajoute-t-il. Les cas similaires à celui de Credit Suisse «ne sont pas rares», déclare cependant au journal un avocat, préférant ne pas être cité.

 

Des parlementaires peu assidus

SonntagsBlick: Le conseiller national UDC zurichois Roger Köppel a été le champion des absences au Parlement fédéral au cours de la législature qui s’achève, avec près d’un vote sur quatre manqué, rapporte le SonntagsBlick, se référant à une analyse du site internet politik.ch. Le rédacteur en chef de la Weltwoche n’était pas présent lors de 1006 des 4341 décisions prises entre 2015 et 2019. Il s’est justifié en expliquant qu’il ne se rendait pas au Parlement lorsque ce dernier ne s’occupe que de lui-même, ce qui permettait au contribuable d’économiser de l’argent. Son collègue du National Martin Bäumle (ZH/PVL) monte sur la deuxième marche du podium des parlementaires peu assidus avec 946 absences, juste devant le PBD bernois Hans Grunder (938 votes manqués) et le président du PDC Gerhard Pfister (792 votes manqués). A l’opposé, la conseillère nationale Andrea Geissbühler (BE/UDC) n’a raté que trois votes.

 

Des votes neutres en carbone

Le Matin Dimanche: Le PLR veut rendre neutre en carbone tout vote en sa faveur lors des élections législatives fédérales du 20 octobre, annonce Le Matin Dimanche. La formation promet de verser pour chaque voix allant à un candidat libéral-radical de l’argent à la fondation Myclimate afin de financer des projets environnementaux. «Pour une fois, nous espérons que les coûts de cette campagne seront aussi élevés que possible», indique dans le journal Fanny Noghero, responsable romande de la communication du parti. Pour déterminer le montant de la compensation, le PLR a estimé les émissions de carbone dues à la fabrication du matériel de vote et le déplacement d’un kilomètre en voiture jusqu’au bureau de vote. Le coût de l’opération devrait atteindre entre 4000 et 5000 francs. Ce n’est pas énorme, mais «nous démontrons notre volonté de faire quelque chose en faveur du climat», explique Mme Noghero.

 

Blagues sur le PLR plus souhaitées

SonntagsZeitung: La présidente du PLR Petra Gössi s’est plainte cette semaine à la SSR de l’émission satirique «Late Update» de la télévision alémanique SRF, écrit la SonntagsZeitung. La conseillère nationale schwyzoise est intervenue directement auprès du directeur de la SSR, Gilles Marchand, en raison d’un sketch comparant la responsabilité personnelle, une valeur prônée par le PLR, à l’utilisation facilité des armes. Mme Gössi affirme dans le journal n’avoir parlé que des directives générales de la SSR. Mais après l’intervention de la présidente du PLR, le présentateur de l’émission Michael Elsener aurait été convoqué par la directrice de la SRF, Nathalie Wappler, qui lui aurait fait comprendre que les blagues sur le PLR n’étaient plus souhaitées. La télévision alémanique conteste les faits dans le journal.

 

La taxe sur le CO2 pèsera sur les propriétaires

SonntagsZeitung: La taxe prévue sur le CO2 touchera fortement les propriétaires de villa, affirme la SonntagsZeitung, se basant sur les calculs de l’institut de recherche Infras. Les familles des classes populaires seront impactées à hauteur de 260 francs par an par les nouvelles taxes sur l’essence, le mazout et les billets d’avion. Ce calcul correspond à une famille qui parcourt 12’000 km par année en voiture et qui vit dans une habitation mal isolée. La facture sera plus salée pour les propriétaires de villas, qui ne remplaceront pas leur chauffage à mazout et n’isoleront pas mieux leur maison.

 

Les assurances paient mieux que les banques

SonntagsBlick: Les administrateurs de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS) gagnent plus que les grands banquiers, selon le SonntagsBlick. Les charges de personnel de l’établissement public Compenswiss, responsable de la gestion du fonds AVS, ont presque triplé au cours des dix dernières années, remarque le journal. En 2008, un poste à plein temps s’élevait à 210’000 francs par an. En 2018, il est passé à 263’000 francs. En comparaison, les coûts de personnel atteignaient 211’000 francs l’an passé au Credit Suisse et 241’000 francs à l’UBS. Les chiffres des frais de personnel sont très variables chez Compenswiss et ne peuvent pas être directement comparés, a répondu dans le journal le service de presse du gestionnaire du fonds AVS. Compenswiss emploie en outre principalement des spécialistes et très peu de personnel auxiliaire, a-t-il ajouté.

 

Faire face aux attaques de pirates

NZZ am Sonntag: Les hôpitaux suisses renforcent leur sécurité face aux attaques des pirates informatiques, affirme la NZZ am Sonntag. L’hôpital universitaire de Bâle a mis en place un centre de sécurité informatique spécial et s’est rattaché à la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI) de la Confédération helvétique. L’hôpital de l’Ile à Berne a également installé les informations sensibles dans des réseaux informatiques séparés afin de les rendre plus sûres, note le journal. Adrian Lobsiger, le préposé fédéral à la protection des données avertit dans la NZZ am Sonntag que, selon les enquêtes internationales, les hôpitaux font partie des cibles les plus fréquentes des attaques informatiques.

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