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Retraités sans le sou forcés de retourner au boulot

Environ un senior sur cinq vit dans la précarité, ce qui pousse certains d’entre eux à continuer à travailler au-delà de l’âge AVS. Plusieurs pistes sont évoquées pour lutter contre cette réalité.

20 août 2019, 00:01
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«Si je le pouvais, j’arrêterais de travailler.» Nombreux sont ceux qui s’expriment ainsi. Pourtant, là, il s’agit des paroles d’une jeune retraitée romande de 64 ans. Bernadette* a œuvré dans la restauration et continue à le faire. «Mon AVS et mon deuxième pilier très modeste ne me suffisent pas pour joindre les deux bouts.» Conséquence: elle est appelée régulièrement par son employeur pour faire de 20 à 40 heures de travail par mois.

Tout comme Bernadette, les retraités sont toujours plus nombreux à travailler (lire ci-dessous). Certains le font par choix, d’autres par nécessité. Parfois, les deux aspects se combinent. C’est le cas d’Anne*, qui a besoin de son poste de livreuse à domicile pour Pro Senectute. Cette Romande de 69 ans est salariée à hauteur de 35 heures par mois. «J’ai une petite retraite, à savoir l’AVS et un deuxième pilier minuscule. Je ne m’en sortirais pas financièrement...

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