Patrick Mathys insiste: «La troisième dose ne changera pas tout». Pour le chef de la gestion de crise de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), la protection vaccinale reste bonne après deux doses et «c’est le taux de vaccination de base qui changera la donne».
Mais mardi, Swissmedic, l’autorité de surveillance des produits thérapeutiques, a communiqué qu’elle autorise une dose de rappel des vaccins Pfizer et Moderna. Simultanément, l’OFSP et la Commission fédérale de vaccination (CFV) l’ont recommandée, mais seulement pour les plus de 65 ans, et au plus tôt six mois après la seconde piqûre. Pour le produit Moderna, plus fortement dosé, le rappel se fera sous forme de demi-dose.
Cette décision était très attendue. Des médecins manifestaient même leur impatience. Il y a désormais un large consensus scientifique sur la pertinence d’un rappel pour les personnes âgées ou vulnérables.