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Réseaux sociaux: 1 jeune Suisse sur 4 victime de cyberharcèlement

En Suisse, les jeunes passent une grande partie de leur temps en ligne. Un quart d’entre eux disent y avoir déjà subi des attaques.

15 déc. 2020, 14:27
Plus de la moitié des jeunes filles disent avoir déjà été contactées par un inconnu avec des intentions indésirables sur les réseaux sociaux (illustration).

Près de cinq heures durant le weekend ou trois heures en semaine: c’est le temps que passent en moyenne les jeunes Suisses sur leur smartphone et sur Internet chaque jour, d’après une étude. Les phénomènes de cyberharcèlement sont également en augmentation.

Les jeunes Suisses sont «des utilisateurs intensifs au quotidien de leur téléphone et d’internet», selon la sixième édition de l’étude JAMES (Jeunes, activités, médias – enquête Suisse), réalisée par Swisscom et la haute école zurichoise spécialisée en sciences appliquées (ZHAW). Un quart des adolescents a déjà vécu du cyberharcèlement.

 

 

Les jeunes Suisses passent plus de temps sur leur téléphone mobile qu’il y a deux ans, indique mardi leur communiqué. Par exemple, en 2020, l’utilisation du téléphone et d’internet a augmenté de deux heures par jour les weekends par rapport à 2018 et de plus de quarante minutes par jour en semaine.

L’étude, réalisée tous les deux ans depuis 2010, interroge près de 1000 jeunes âgés de 12 à 19 ans et issus des trois grandes régions linguistiques. Cette sixième édition a été effectuée durant le confinement, ce qui a pu influer sur les résultats, notamment sur l’usage des plateformes de streaming, précise le communiqué.

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Trois quarts des foyers incluant des adolescents possèdent un abonnement à un service de streaming pour des films et des séries, contre 38% en 2016. Les services de musique et de jeux vidéo en streaming ont également augmenté.

Il existe des différences d’utilisation du téléphone en fonction du sexe, selon l’étude. Les filles utilisent davantage leur téléphone pour communiquer et écouter de la musique ou prendre des photos. Pour les garçons, il s’agit surtout de consommation de jeux et de vidéos en ligne. Près d’un quart des joueurs mineurs accèdent à des jeux qui leur sont normalement interdits du fait de leur âge, indique l’étude.

Un quart des jeunes déjà cyberharcelé

Les jeunes utilisent principalement leur téléphone pour accéder aux messageries et aux réseaux sociaux, ou pour surfer sur Internet, mais ces deux usages ont tendance à s’entremêler. Environ 90% des adolescents sondés ont un profil sur les plateformes Instagram et Snapchat.

TikTok est de plus en plus apprécié. Trois quarts des jeunes ont aujourd’hui un compte, contre seulement 37% en 2018. Au contraire, l’usage de Facebook chute. Si le réseau social était encore en tête des sondages en 2014 avec 79% des 12-19 ans déclarant qu’ils l’utilisaient régulièrement, ils ne sont plus que 14% en 2020.

 

 

Un quart des jeunes interrogées ont déjà été victimes de cyberharcèlement et un sur dix en a été victime entre 12 et 13 ans. Près de la moitié des jeunes interrogés ont déjà été contactés via internet par un inconnu qui a exprimé des intentions sexuelles indésirables, soit une augmentation de 19% depuis 2014. C’est le cas pour 55% des filles interrogées et 28% des garçons.

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