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Renseignement suisse aux aguets

Le Service de renseignements de la Confédération (SRC) surveille les extrémistes en Suisse. Mais ses moyens actuels sont faibles.

26 juil. 2011, 05:02

Comment la Suisse peut-elle se prémunir d'actes terroristes violents? Après la tuerie d'Oslo et d'Utoya, la question est plus que jamais d'actualité. Dans son manifeste de 1500 pages, l'auteur du carnage, Anders Behring Breivik, avait du reste mentionné comme cible pas moins de 498 noms de personnalités suisses ainsi que des objectifs stratégiques comme des centrales nucléaires.

Qui a la tâche de prévenir des dangers qui planeraient par exemple sur les conseillers fédéraux? La prévention incombe au tout nouveau Service de renseignements de la Confédération (SRC) mis en place le 1er janvier 2010. Terrorisme, extrémisme violent et trafic d'armes constituent son pain quotidien. "Nous assurons un suivi de la situation en permanence et nous faisons une appréciation pour les autorités politiques", explique Felix Endrich, chef de la communication du SRC. "Le renforcement de la sécurité des hommes politiques, par exemple, incombe à l'Office fédéral de la police (Fedpol) en accord...

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