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Religion: pour la première fois, une femme est à la tête de l'Union vaudoise des associations musulmanes

Pour la première fois, une femme va présider une faîtière qui regroupe 17 centres islamiques. Sandrine Ruiz a été élue à la présidence de l'Union vaudoise des associations musulmanes.

26 mars 2018, 16:47
Pour la première fois, une femme va présider une faîtière qui regroupe 17 centres islamiques.

Sandrine Ruiz est la nouvelle présidente de l'Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM). C'est la première fois en Suisse qu'une femme est élue à la tête d'une fédération d'associations musulmanes.

Cette élection est un "signal fort à l'interne comme à l'externe", explique lundi l'UVAM dans un communiqué. Elle peut motiver davantage de femmes musulmanes à s'engager dans des postes à responsabilités dans la communauté. Elle permet aussi d'aller à l'encontre de préjugés négatifs sur les femmes musulmanes.

"Cela permettra aux femmes de venir davantage vers moi. Et comme présidente d'une faîtière, je serai aussi la voix de la conciliation", explique la principale intéressée.

Réponse à des questionnements

Sandrine Ruiz, mariée et mère de trois enfants, est née en France. Elle raconte n'avoir été élevée "dans aucune religion". Elle est venue il y a vingt ans en Suisse, où elle a découvert l'islam et s'est convertie. "Je cherchais des réponses à des questionnements existentiels, dans une société encombrée par une trop grande matérialité. Je les ai trouvées dans la spiritualité musulmane".

Cette diplômée universitaire va présider une faîtière qui regroupe 17 centres islamiques, soit un large éventail des mouvements présents sur sol vaudois. Son élection est un choix logique, dans la continuité puisqu'elle était déjà vice-présidente depuis 2014, et donc bien connue des partenaires étatiques et religieux de l'UVAM.

Elle succède à Pascal Gemperli qui a été élu secrétaire général. Le duo continuera à piloter le dossier de la demande de reconnaissance d'intérêt public, déposée à la fin de l'an dernier par l'UVAM. L'Union attend de recevoir la déclaration liminaire, arrêtée par le Conseil d'Etat et qui fixe une série de conditions. Le processus d'examen du dossier s'ouvrira ensuite, pendant cinq ans.

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