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Refus d’un tour de vis sur Crypto

Le Bureau du National refuse de créer une commission d’enquête parlementaire sur l’espionnage.

03 mars 2020, 00:01
Der Praesident der Geschaeftspruefungsdelegation GPDel, Alfred Heer, SVP-ZH, wartet auf seinen Einsatz vor dem Buero des Nationalrats, am ersten Tag der Fruehlingssession der Eidgenoessischen Raete, am Montag, 2. Maerz 2020 im Nationalrat in Bern. Das Buero entschied nach Anhoerung verschiedener Instanzen gegen eine Einsetzung einer PUK in der Affaere Crypto. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

L’affaire Crypto a passablement secoué le monde politique suisse ces derniers jours, mais le Parlement fédéral ne va pas recourir à la manière forte. Le Bureau du Conseil national a décidé, hier, de ne pas créer de Commission d’enquête parlementaire, douchant les revendications de la gauche rose-verte. La majorité bourgeoise préfère laisser les investigations en cours se poursuivre: la Délégation des commissions de gestion – la haute surveillance parlementaire – a en effet lancé, il y a peu, une inspection.

Composée de six élus des principaux partis, elle emploie l’enquêteur nommé par le Conseil fédéral, l’ex-juge fédéral Niklaus Oberholzer. Sa mission: tirer au clair l’espionnage de masse orchestré par les renseignements américain et allemand en utilisant des technologies de chiffrage produites à côté de Zoug, par feu l’entreprise Crypto AG.

Complicités au sommet

Révélées récemment par des journalistes suisses (télévision SRF), allemands et américains, ces pratiques ont perduré de...

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