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Quelles sont les élections prévues en 2020 en Suisse romande?

Si l’ensemble des citoyens suisses seront appelés à voter à quatre reprises durant l’année 2020, de nombreuses élections locales se dérouleront aussi en Suisse romande, Fribourg excepté. On fait le point.

03 janv. 2020, 09:08
Seul le canton de Fribourg n'organise pas d'élections en Suisse romande en 2020. (Illustration)

Après les fédérales de 2019, les élections seront locales en Suisse romande cette année. Trois cantons (GE, VS, NE) organisent des communales et le Jura des cantonales. Tout commencera par des complémentaires aux gouvernements des cantons de Vaud et du Jura. Fribourg sera le seul à ne pas se rendre aux urnes, d’après une enquête des bureaux régionaux de Keystone-ATS.

Le 9 février, les Vaudois et les Jurassiens auront à remplacer au gouvernement les ministres élus aux Chambres fédérales en octobre, Jacqueline De Quattro (PLR) au National et Charles Juillard (PDC) au Conseil des Etats. Quatre candidats sont en lice dans le canton de Vaud.

Pressentie depuis plusieurs années pour ce poste, la syndique de Payerne, Christelle Luisier, fait figure de favorite. La libérale-radicale broyarde affrontera l’indépendant Toto Morand, Jean-Marc Vandel du Parti pirate et une militante de la Grève du climat, Juliette Vernier, dont la candidature a été choisie par tirage au sort. Le deuxième tour aura lieu le 1er mars 2020.

Deux scrutins dans le Jura

Dans le Jura, ce poste ressemble à un bref CDD, l’ensemble des autorités devant repasser devant le peuple en octobre. Ce qui ne semble pas réduire les appétits. Ils sont en effet trois candidats à briguer le siège.

La PDC Anne Seydoux-Christe, qui vient de quitter le Conseil des Etats, tentera la rocade, tandis que la députée socialiste Rosalie Beuret Siess cherchera à confirmer le statut de premier parti conquis par le PS en octobre. Le député-maire UDC Romain Schaer aura de la peine à contester ce duel féminin. Mais il provoquera probablement un second tour, le 1er mars.

L’élu aura à peine l’occasion de s’installer qu’il devra remettre son fauteuil en jeu le 18 octobre lors des élections cantonales. L’exécutif jurassien comptait avant le départ de Charles Juillard deux PDC, un PLR, un PS et un PCSI. Dans la course au Parlement, les Verts, devenus le troisième parti du canton lors des élections fédérales, comptent bien profiter de cet élan.

Communales en Valais

Les autres élections en Suisse romande se tiennent au niveau communal. Ce même 18 octobre, les Valaisans désigneront les législatifs des villes ainsi que tous les exécutifs communaux. Dans les grandes villes du canton, la stabilité devrait prévaloir en ce qui concerne les présidences réparties entre le PLR (Sion et Martigny), le PDC (Sierre et à Monthey) et l’UDC (Viège).

S’ils se représentent pour une nouvelle législature, les présidents actuels devraient bénéficier de la prime aux sortants. Un des enjeux sera de voir si les Verts confirment leurs bons résultats des fédérales au niveau des exécutifs des villes. Pour l’heure, seul le Conseil municipal de Sion compte un élu écologiste.

Poussée verte à Neuchâtel?

Les yeux seront également tournés vers les Verts dans le canton de Neuchâtel, qui se rendra aux urnes le 14 juin. Les écologistes convoitent un second siège à l’exécutif de la ville de Neuchâtel et pourraient entrer à celui de La Chaux-de-Fonds, dont la majorité du conseil communal devrait rester à gauche. Dans les deux cas, cela pourrait se faire au détriment du PS.

A noter l’inconnue provoquée par la fusion autour de Neuchâtel. Les nouvelles autorités de la ville fusionnée n’entreront en fonction que le 1er janvier 2021. Ce regroupement et la poussée verte pourraient redistribuer les cartes à l’exécutif comme au législatif. Les Vert’libéraux ambitionnent notamment d’entrer à l’exécutif de la nouvelle commune, au détriment vraisemblablement du PLR.

Il n’y a pas de second tour à Neuchâtel, où les exécutifs des grandes villes sont élus à la proportionnelle. Ceux de 25 communes sont par ailleurs désignés par le législatif, une spécificité neuchâteloise.

Course ouverte à la mairie de Genève

Reste Genève, où la course à la mairie de la capitale devrait concentrer l’attention. Sur les cinq membres de l’exécutif, seul le socialiste Sami Kanaan se représente.

Le PDC Guillaume Barazzone a renoncé, suite au scandale des notes de frais des conseillers administratifs. L’élu d’Ensemble à Gauche, Rémy Pagani ne briguera pas de nouveau mandat, tout comme la Verte Esther Alder. Maire sortante, la socialiste Sandrine Salerno arrive quant à elle au terme de ses trois mandats.

Les élections municipales se tiendront le 15 mars, avec un second tour pour les exécutifs fixé au 5 avril. Les Genevois renouvelleront aussi leurs autorités judiciaires, le 26 avril. Le procureur général Olivier Jornot est candidat à sa succession.

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