Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Punir l’homophobie, une censure?

Les opposants estiment que sanctionner l’homophobie comme le racisme freine la liberté d’expression.

12 nov. 2019, 00:01
Marc Frueh, Abstimmungskomitee, Katharina Baumann, Grossraetin EDU-BE, Hans Moser, Praesident EDU Schweiz, Anian Liebrand, Koordinator Abstimmungskomitee, Michael Frauchiger, LGBTI-Komitee und Verena Herzog, Nationalraetin SVP-TG, von links, vom Abstimmungskomitee begruenden an einer Medienkonferenz ihr Nein zum Zensurgesetz, am Montag, 11. November 2019, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCGHWEIZ ZENSURGESETZ

Sanctionner l’homophobie au même titre que le racisme porte atteinte à la liberté d’expression: les opposants à la loi soumise au vote, le 9 février 2020, ont lancé leur campagne. En décembre 2018, le Parlement a accepté d’étendre la norme antiracisme à la discrimination sur l’orientation sexuelle. Cette révision de loi, partie d’une initiative du conseiller national Mathias Reynard (PS/VS), vise à protéger la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe (LGBTI).

Cette communauté n’a pas besoin d’une protection spéciale, a expliqué, hier, devant la presse, Michael Frauchiger, homosexuel déclaré, coprésident du comité opposé à la révision et membre de l’UDC du canton de Zurich. Les gays, lesbiennes ou bisexuels veulent être des membres à part entière de la société et ne pas être considérés comme une minorité faible, a-t-il argumenté. Pour être accepté par la population, il faut atteindre la normalité.

Il est difficile d’établir à partir de quel moment...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias