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Protection des animaux: en Suisse, les homards ne seront plus ébouillantés vivants

Le Conseil fédéral a adapté mercredi diverses ordonnances afin de réduire la maltraitance envers les animaux. Les homards devront notamment être étourdis avant d'être ébouillantés et les dispositifs visant à empêcher les chiens d'aboyer seront interdits.

10 janv. 2018, 12:04
Il faudra étourdir les homards avant de les mettre à mort, car la pratique consistant à les plonger vivants dans de l'eau bouillante ne sera plus autorisée. (illustration)

Dès le 1er mars, quiconque vend un chien devra mentionner son adresse et la provenance de l'animal dans les petites annonces. Et les dispositifs visant à empêcher un toutou d'aboyer seront interdits, même ceux qui émettent un jet d’eau ou de l’air comprimé.

Le Conseil fédéral a adapté mercredi diverses ordonnances du domaine vétérinaire afin d'améliorer la manière de traiter les animaux. En vue d'une vente, outre son adresse et la provenance du chien, le propriétaire devra préciser le pays d'élevage.

Les exploitants des plateformes internet et les éditeurs des revues devront s'assurer que les données sont complètes. Pour renforcer la traçabilité des chiens importés, les informations à enregistrer dans la banque de données centrale sur les chiens ont en outre été précisées.

Etourdir les animaux

Quant aux décapodes marcheurs vivants, comme les homards, ils ne pourront plus être transportés sur de la glace ou dans de l’eau glacée, mais devront être détenus dans leur milieu naturel. Et il faudra les étourdir avant de les mettre à mort, car la pratique consistant à les plonger vivants dans de l'eau bouillante ne sera plus autorisée: les techniques d'étourdissement admises sont l'électricité et la destruction mécanique du cerveau.

La nouvelle mouture de l'ordonnance sur la protection des animaux définit encore les critères d'une "mise à mort correcte" lorsqu'un animal malade ou accidenté ne peut être soigné, ou uniquement au prix de grandes souffrances.

Manifestations

Lors d'expositions ou de compétitions sportives, l'organisateur devra veiller à ce qu'une personne compétente prenne soin des bêtes. Le détenteur restera le principal responsable du bien-être de ses animaux, mais l'organisateur sera tenu de prendre des mesures si un participant ne respecte pas ses obligations. Par ailleurs, il ne sera plus permis de présenter à des expositions des animaux sous une "contrainte de gravité moyenne ou sévère".

 

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