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Prochain risque, la dépendance

Il y a une année, les inondations ravageaient une partie du pays. Second volet de notre reportage avec les explications sur le travail des ONG.

27 juil. 2011, 05:02

Pour distribuer l'argent aux familles, le Croissant-Rouge pakistanais procède par mandat postal individuel, jamais en liquide. Les besoins d'une famille sont évalués, puis la somme est à retirer à la poste et non à la banque qui prélève 5 ou 10% au passage. Cela limite l'impact de la corruption, présente à tous les étages de l'administration. "Pour accélérer une formalité, vous devez donner 20 roupies (2 centimes) à l'employé du guichet. Pour un transfert de propriété, par exemple, le responsable administratif exigera 10% de la transaction", relève un Européen actif à Karachi.

Kanwar Waseem, responsable du Croissant-Rouge pakistanais pour la province du Sindh - qui collabore avec la Croix-Rouge suisse (lire notre édition de samedi) - détaille le processus: "Pour la reconstruction des maisons, nous donnons une première somme pour les fondations. Nous vérifions que les travaux ont bien été effectués et envoyons une deuxième enveloppe pour les murs. Enfin,...

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