La famille d'Adeline ne va pas recourir contre le jugement prononcé mercredi à l'encontre de Fabrice A. "C'est déjà bien, ce que l'on a obtenu", a relevé la mère d'Adeline devant le Palais de Justice de Genève.
"On aurait aimé un internement à vie, car cette mesure est une double sécurité", a-t-elle souligné. Elle constate que l'internement à vie est tout simplement inapplicable étant donné qu'il ne peut pas être prononcé pour l'assassin de sa fille qui a subi le "paroxysme du mal".
"Tout a été retenu et c'est une victoire dans ce domaine", selon la maman. L'image faite de l'assassin par le Tribunal est horrible mais juste, précise-t-elle. Pour le père d'Adeline, ce verdict très clair est accablant pour l'assassin. Les parents se sont dits soulagés d'être arrivés à la fin d'une procédure judiciaire épuisante.
Le compagnon d'Adeline s'attendait à "ce type de sentence", c'est-dire la perpétuité assortie d'une mesure d'internement ordinaire. Il relève toutefois que l'ex-amie polonaise de Fabrice A. est désormais condamnée à avoir peur toute sa vie.
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Satisfaction
Enfin, Olivier Jornot, le procureur général, estime que le Tribunal a pris la mesure de ce crime exceptionnel et de la dangerosité de l'assassin. Il est satisfait de la décision rendue, même s'il avait requis l'internement à vie.
Fabrice A. restera en détention tant que son comportement ne changera pas, relève-t-il. "Et le cas échéant jusqu'à la fin de ses jours". Il a dix jours pour faire appel et se donne le temps de la réflexion.