Intervenir pour aider des enfants confrontés à des parents qui les maltraitent ou les négligent: c’est le travail le plus connu, en tout cas le plus médiatisé, des autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA). Mais le «nouveau» droit (datant de 2013) a aussi mis en place d’autres possibilités, moins connues, comme celle de choisir des personnes de confiance pour la gestion de ses affaires. Or ce «mandat pour cause d’inaptitude» connaît un succès croissant, selon les statistiques zurichoises présentées hier. Pro Senectute applaudit. En 2013, l’APEA de la ville de Zurich, la plus grande autorité de ce genre outre-Sarine (son équivalent genevois est le plus important de Suisse) avait enregistré 40 de ces mandats. En 2017, ce chiffre est passé à 182, a détaillé, hier, Michael Allgäuer, président de l’APEA municipale.
Mais le dépôt de ce document, dans lequel une personne prévoit comment et par qui...