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Pourquoi l'échec d'Ilisu?

En décidant de ne pas soutenir les entreprises impliquées dans ce mégaprojet turc, la Suisse montre qu'elle a de l'éthique. Ah bon? Eclairage.

15 juil. 2009, 05:02

La semaine dernière, la Suisse s'est mise d'accord avec l'Autriche et l'Allemagne pour ne pas cautionner la construction du barrage d'Ilisu sur le fleuve du Tigre, en Anatolie orientale. Elle se retire du projet en raison de l'incapacité de la Turquie à répondre à près de 150 critères sociaux, économiques et culturels. C'est une première! Il y a quelques années, le barrage des Trois-Gorges, en Chine, a également fait l'objet de vigoureuses protestations, notamment à cause des déplacements massifs de population qu'il entraînait. Mais la Suisse a foncé.

Que s'est-il passé entre les deux projets? «La Banque mondiale a émis des directives plus strictes dans l'octroi des garanties contre les risques à l'exportation et l'OCDE, dont la Suisse est membre, a décidé de les appliquer», explique Christine Eberlein, en charge du dossier au sein de la Déclaration de Berne, qui se félicite de cette évolution opérée sous la pression des...

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