Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Pour la quatrième année de suite, l'immigration a reculé en Suisse en 2017

Plus de 2 millions d'étrangers vivent en Suisse. Mais ils étaient moins nombreux à entrer dans notre pays en 2017 qu'en 2016. Un recul qui se répète depuis 4 ans. Les Italiens, avec près de 320'000 représentants, sont toujours les plus nombreux, devant les Allemands et les Portugais.

15 janv. 2018, 11:59
Parmi les tendances de 2017: l'augmentation du nombre de Français s'installant en Suisse et un mouvement inverse chez les Portugais (illustration).

Le nombre de personnes ayant immigré en Suisse a reculé l'année dernière. Environ 137'800 sont arrivées de janvier à décembre, ce qui correspond à une baisse de 4% par rapport à 2016.

C'est la quatrième année consécutive de baisse, a indiqué lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). A fin 2017, la Suisse comptait 2,05 millions d'étrangers, soit 1,2% de plus qu'en 2016.

Au 31 décembre, 1,4 million de citoyens d’Etats membres de l’UE ou de l’AELE vivaient en Suisse (+1,1%). S'y ajoutaient près de 648'000 ressortissants d’Etats tiers (+1,4%).

Les Italiens restent le groupe le plus important des étrangers de Suisse. Ils étaient 319'367 à fin décembre. Suivent les Allemands (305'785) et les Portugais (268'012).

Plus de Français, moins de Portugais

Le nombre de ressortissants français a connu la plus forte progression (+4212 personnes). Les Portugais ont connu une évolution inverse, affichant le recul le plus marqué (−1509 personnes).

Le solde migratoire de 2017 est nettement inférieur à celui de 2016, avec un total de 53'221 personnes (−11,7%). Les émigrants, soit les personnes quittant la Suisse, ont augmenté de 2%, à 79 104 personnes. L’immigration nette en provenance de pays qui bénéficient de la libre circulation des personnes (UE-28/AELE) a diminué de plus d'un cinquième. Son niveau est le plus bas jamais atteint depuis 2007.

Comme les années précédentes, le principal motif d'immigration a été l'exercice d'une activité lucrative (près de 47% des cas). Le regroupement familial (31%) arrive en deuxième position.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias