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«Pour l’instant, on n’avance pas, au contraire, on recule!»

Quatre parlementaires, dont Olivier Feller, veulent changer la Constitution pour permettre une aide substantielle à la presse écrite.

28 déc. 2018, 00:01
Olivier Feller, Vizepraesident der Kommissionen fuer Wirtschaft und Abgaben des Nationalrats (WAK-N), kommuniziert die Beschluesse seiner Kommission zu Fragen der Unternehmenssteuerreform III am Mittwoch, 24. Februar 2016, in Bern. (KEYSTONE/Lukas Lehmann) SCHWEIZ WAK NATIONALRAT UNTERNEHMENSSTEUERREFORM III

Pourquoi avoir déposé ce texte?

Parce que je suis inquiet pour la presse de notre pays. Et parce que tout le monde s’accorde sur le rôle indispensable qu’elle joue pour le bon fonctionnement de notre démocratie. Il faut absolument trouver de nouveaux modes de soutien. Or, actuellement, la Constitution ne mentionne dans son article 93 que la radio et la télévision. Et ne permet donc un soutien qu’à ces deux vecteurs.

Il y a certes une aide indirecte de 30 millions de francs, sous la forme de rabais sur la distribution par la Poste, mais elle est insuffisante. Elle ne tient pas même compte de la hausse des tarifs postaux.

Pourquoi ne pas augmenter cette aide indirecte alors?

C’est l’une des propositions, oui. Les éditeurs, et je trouve cette idée plutôt bonne, souhaiteraient la voir atteindre 120 millions, et proposent d’utiliser une part de la redevance pour ce faire. Sauf...

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