Pourquoi l’élection de Viola Amherd s’est jouée en un tour

Le sénateur Jean-René Fournier est catégorique. Il y a eu deux moments clés dans cette élection en un tour. «L’audition devant les élus paysans a créé une brèche à l’UDC. Et celle de mardi au PLR a permis à Viola d’impressionner certains élus.» Philippe Nantermod confirme. «Elle a obtenu un score canon au sein de notre parti car elle a fait la différence lors des auditions par sa connaissance des dossiers et sa capacité à ne pas jouer un rôle.» A gauche, la stratégie était simple. On ne donne pas de mot d’ordre, mais on soutient très fortement Viola Amherd. «Au sein de notre groupe, c’est l’unanimité», sourit Mathias Reynard dans la salle des Pas perdus, tandis que le Vert genevois Robert Cramer confirme que la candidate haut-valaisanne ne voulait pas de mot d’ordre «pour que l’UDC et le PLR ne puissent pas parler de femme de gauche». Mais avec...