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Pollution de l'air: la Suisse promet des mesures plus drastiques

La quantité de particules fines dans l'atmosphère dépasse régulièrement la limite autorisée. La Suisse promet donc d'agir de façon plus sévère pour réduire la pollution de l'air.

22 févr. 2017, 09:12
Les efforts visent à réduire les poussières fines émanant notamment des véhicules.

Que ceux qui s'inquiètent face à la pollution de l'air soient rassurés: la Suisse compte serrer encore un peu plus la vis en renforçant l'ordonnance sur la protection de l'air par des mesures plus sévères.

Il est difficile de réagir au jour le jour lorsqu'il y a des pics de particules fines, comme ceux enregistrés en janvier. Des mesures en amont, durablement efficaces, sont nécessaires, explique à l'ats Richard Ballaman, chef de la section qualité de l'air à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

C'est pour cette raison que cette ordonnance est régulièrement renforcée. Des améliorations techniques pour rendre les voitures ou les systèmes de chauffage moins polluants existent déjà. La dernière modification date d'octobre 2015.

La révision envisagée s'inscrit dans cette tendance. Elle ne répond pas uniquement au pic de pollution qu'a connu la Suisse au début de l'année. "Cette situation n'était ni inhabituelle en hiver" ni alarmante, souligne Richard Ballaman.

Niveaux pas alarmants sur le plateau

Elle montre toutefois qu'il faut poursuivre les efforts pour réduire les poussières fines émanant notamment des véhicules, ainsi que des chauffages. Car qui dit grand froid, dit chauffage intensif, notamment au bois.

Mais ce n'est pas tout: les concentrations de poussières fines grimpent aussi en période prolongée de sécheresse, car les particules ne sont pas éliminées par la pluie. Ajouté à cela du brouillard en plaine, du beau temps en altitude, l'air qui stagne à proximité du sol, et les Suisses respirent un air pollué.

C'est cet ensemble de facteurs qui explique que la limite autorisée - de 50 microgrammes par mètre cube en moyenne journalière - puisse être dépassée, poursuit Richard Ballaman. Ce niveau ne devrait d'ailleurs pas être franchi plus d'une fois par an pour préserver la santé de la population, selon des normes fixées en 1998 dans l'ordonnance sur la protection de l'air.

Mais cela arrive fréquemment qu'il le soit sur plusieurs jours en hiver. Reste que les niveaux enregistrés sur le Plateau ne sont pas alarmants, rassure l'expert.

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