L’épilogue était tellement inéluctable qu’il passe presque inaperçu. Le Parti bourgeois-démocratique (PBD) va définitivement trépasser. Ses délégués donnent leur feu vert pour rejoindre le nouveau parti Le Centre et fusionner avec le Parti démocrate-chrétien (PDC), fusion que ce dernier doit encore avaliser.
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Voilà des années que la fin du PBD paraît évidente, des années que cette petite formation de centre-droit périclite élection après élection. Aux revers subis dans ses fiefs cantonaux (Berne, notamment), se sont rajoutées les déconvenues à l’échelon national. En octobre 2019, le PBD a égaré son unique siège au Conseil des Etats et a chuté de 4,1 à 2,4% des suffrages au Conseil national, où il ne détient plus que trois députés.
L’ancienne UDC modérée
Quel est son testament politique? Celui d’une formation à l’héritage rural, positionnée au centre-droit avec...