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Politique: le parti socialiste veut briser la majorité UDC/PLR au Conseil national

Lors des élections cet automne, le parti socialiste souhaite renverser la majorité de droite. Pour ce faire, il doit récupérer les trois ou quatre sièges qu'il avait perdus.

07 janv. 2019, 16:52
Christian Levrat s'exprimait à l'occasion du traditionnel rendez-vous de la Fête des Rois avec les médias.

Le parti socialiste veut briser la majorité UDC/PLR au Conseil national lors des élections cet automne, a affirmé lundi son président Christian Levrat. Il a aussi évoqué l'accord-cadre avec l'UE, qui n'a, selon lui, aucune chance dans sa forme actuelle.

Christian Levrat s'exprimait à l'occasion du traditionnel rendez-vous de la Fête des Rois avec les médias. Le parti donnera plus de détails sur sa campagne électorale ultérieurement, mais le but est clair: l'UDC et le PLR ne doivent plus avoir de majorité au Conseil national lors de la prochaine législature.

 

 

Pour ce faire, le PS doit récupérer les trois ou quatre sièges qu'il avait perdus au profit de la droite, a précisé le Fribourgeois. Au Conseil des Etats, le PS souhaite en tout cas maintenir sa position. M. Levrat estime que le but est réaliste mais craint que le centre-gauche ne parvienne pas à progresser parce que le PDC perd des voix.

Les effets de la majorité UDC/PLR au Conseil national se sont fait voir récemment dans le domaine de la protection du climat, a souligné M. Levrat. Dans l'ensemble, presque rien n'a été accompli durant la législature. Le projet fiscal est la seule chose qui reste. Le PS s'engagera en faveur du oui. Pour le parti, un compromis a été trouvé avec l'argent prévu pour l'AVS.

Accord-cadre avec l'UE

Les relations avec l'Union européenne font également partie des thèmes importants de cette année électorale. Pour Christian Levrat, il est clair que l'accord-cadre dans sa forme actuelle n'a pas la capacité de réunir une majorité. Il échouerait dans les urnes, même si le PS ne s'y opposait pas.

 

 

Le PS souhaite un accord, mais n'est pas prêt à accepter des concessions au niveau de la protection des salaires. Il ne s'agit pas de petits détails, ni d'un jeu de pouvoir, a insisté le conseiller aux Etats. Il s'agit de protéger efficacement les salaires dans le pays qui a les revenus ainsi que le taux d'immigration les plus élevés.

Autres compromis

Le Conseil fédéral a décidé de faire des concessions précisément sur ce point et ainsi mis la Suisse dans une situation difficile, critique le président du PS.

Selon lui, des compromis auraient été possibles au niveau des mécanismes de résolution des litiges ou des droits sociaux des immigrés qui se trouvent déjà dans le pays. Le droit du travail doit toutefois être exclu du champ d'application de l'accord, sinon les salaires baisseraient.

 

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