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Police des trains à muscler

La police ferroviaire manque d’agents en Suisse romande, selon le Syndicat du personnel des transports.

11 janv. 2019, 00:01
ARCHIV - ZUR ANGEBLICHEN GEWINNVERTUSCHUNG DER SBB BEI DER BAHNPOLIZEI (ARTIKEL BEOBACHTER), AM DIENSTAG, 13. MAERZ 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG ---- Officers of the Swiss Federal Railways Transport Police pictured on an ICN InterCity train on the way from Zurich to Aarau, Switzerland, on January 28, 2015. (KEYSTONE/Christian Beutler) SCHWEIZ BAHN SBB BAHNPOLIZEI

La scène dont nous sommes témoin se déroule dans un train CFF circulant entre deux gares importantes de Suisse, durant les fêtes de fin d’année. Deux passagers «s’empoignent». Heureusement pas trop grave, l’échauffourée amène tout de même la contrôleuse à appeler la police des transports, afin qu’elle intervienne lors de l’arrivée imminente en gare. Mais aucun agent ne se trouve à la descente du train.

La police des transports, financée entièrement par les CFF, manque-t-elle de forces? C’est en tout cas l’avis du Syndicat du personnel des transports (SEV). Jürg Hurni, secrétaire syndical en charge du dossier, identifie même une situation plus aiguë à l’ouest de la Sarine. «En Suisse romande, nous dénombrons 33 agents sur le terrain et trois collaborateurs administratifs. Un effectif de 40 agents sur le terrain constituerait un strict minimum. Nous estimons donc qu’aujourd’hui, il manque du personnel dans la police des transports en Suisse...

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