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Payerne a le bruit et veut les emplois

La base aérienne romande voudrait gagner des postes grâce aux jets de combat. Berne temporise.

09 déc. 2019, 00:01
A Airbus Eurofighter jet takes off next to a Swiss Air Force F/A-18 Hornet during a evaluating day at the Swiss Army airbase, in Payerne, Switzerland, Friday, April 12, 2019. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SWITZERLAND EUROFIGHTER JET

Cette fois, c’était les Romands qui avaient été les Neinsager. Sept cantons sur sept avaient voté non à l’avion militaire Gripen en 2014. Depuis, le Conseil fédéral a remis l’ouvrage sur le métier. Il propose d’acheter de nouveaux jets de combat pour six milliards de francs. Et pour l’emporter dans la très probable votation populaire, il lui faudra, entre autres, convaincre à l’ouest de la Sarine. Notamment en tenant compte des intérêts économiques.

De nombreux politiques romands reprochent à Viola Amherd (PDC), ministre de la Défense, d’avoir oublié la Suisse francophone en limitant les compensations industrielles, ces mandats que le constructeur étranger devra confier en contrepartie aux entreprises suisses. Au parlement, certains tentent de corriger le tir…

Mal entamé, le match se joue sur un terrain passé inaperçu: la base aérienne de Payerne (VD). La commune et la région de la Broye, à cheval entre Vaud et Fribourg, souhaitent...

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