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Pas de prélèvement d'organes sans consentement explicite

Le Conseil des Etats n'a pas souhaité modifier les règles en matière de prélèvement d'organe ce mercredi. Les médecins devront toujours obtenir le consentement explicite du donneur en vertu de la garantie de dignité envers les mourants.

28 nov. 2013, 11:06
Swisstransplant veut améliorer le processus de transport d'organes.

Le prélèvement d'organes doit continuer de se faire sur la base du consentement explicite des donneurs. Pas question de faire de chaque citoyen un donneur de fait. Ainsi en a décidé jeudi le Conseil des Etats par 24 voix contre 18. Il se conforme à la position du Conseil fédéral et a donné son feu vert dans ce sens dans la révision de la loi sur la transplantation.

La proposition de changer de système et de faire de chaque individu un donneur potentiel n'a pas eu de succès. Il en va de la protection des droits de la personne et d'une garantie à la dignité envers les mourants, a déclaré Christine Egerszegi (PLR/AG), au nom de la commission.

Felix Gutzwiller (PLR/ZH) n'a pas réussi à convaincre de la nécessité de passer au système du consentement présumé. Il a répété en vain que les chiffres étaient dramatiques: en 2012, la demande en organes a augmenté de 8%, alors que dans le même temps, la disponibilité avait baissé de 8%.

Le ministre de la santé Alain Berset a quant à lui répété avec succès que des mesures concrètes dans les hôpitaux valaient mieux qu'un changement de système sur le consentement, dont les effets ne sont pas avérés. Il sera toujours temps de juger dans quatre cinq ans les effets du plan d'action actuellement en cours d'élaboration, a-t-il estimé.

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