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Pas de frein à l’aide au suicide

La justice zurichoise blanchit Ludwig Minelli et l’organisation Dignitas, dont il est le fondateur, qui n’ont pas agi égoïstement en encaissant de fortes sommes.

02 juin 2018, 00:01
ARCHIV - ZUR URTEILSVERKUENDUNG IM FALL DES DIGNITAS GRUENDERS LUDWIG A. MINELLI AM FREITAG, 1. JUNI 2018, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES ARCHIVMATERIAL ZUR VERFUEGUNG ----- Dignitas-Gruender Ludwig A. Minelli auf dem Weg ins Bezirksgericht anlaesslich seiner Anklage zur Flyer-Aktion gegen Regierungsraetin Silvia Steiner, aufgenommen am Freitag, 6. April 2018 in Zuerich. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ BEZIRKSGERICHT ZUERICH LUDWIG A. MINELLI

Le Tribunal de district d’Uster (ZH) a acquitté, hier, Ludwig Minelli (85 ans), fondateur de Dignitas, accusé de pratiquer l’aide au suicide pour des mobiles égoïstes. Le juge lance toutefois un appel à la transparence. Le Ministère public «envisage sérieusement» de faire recours.

Lors du procès, le 18 mai, le procureur avait requis 360 jours-amende pour un total de 64 800 francs et une amende de 7500 francs. Il entendait démontrer que Dignitas, qui est, pratiquement depuis sa fondation en 1998, dans le collimateur de la justice zurichoise, pratique des tarifs exagérés lorsqu’elle accompagne des personnes – principalement étrangères – à la mort. Et que, partant, l’organisation est «poussée par un mobile égoïste», celui de la volonté d’enrichissement, proscrit par le Code pénal suisse.

Très peu de procès

Selon un commentaire du professeur de droit pénal zurichois Christian Schwarzenegger, publié en 2013, ce motif a donné lieu à sept...

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