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Pas de fleur du Conseil des Etats aux italophones

Le Conseil fédéral ne devra pas étudier les moyens de mieux assurer une représentation équitable des régions du pays et des langues en son sein.

29 févr. 2012, 14:24
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Par 19 voix contre 18, le Conseil des Etats a refusé ce mercredi un postulat du libéral-radical neuchâtel Raphaël Comte.

La dernière élection au Conseil fédéral, qui a vu le couronnement  du Fribourgeois Alain Berset, a posé une nouvelle fois la question  de la représentation des régions et des minorités linguistiques, a  rappelé le Neuchâtelois. Si les francophones ont toujours été bien  représentés, ce n'est pas le cas des italophones.

Depuis 1999, date de la suppression de la clause empêchant  l'élection de deux conseillers fédéraux du même canton et du départ  de Flavio Cotti, la Suisse italienne ne siège plus au gouvernement,  a ajouté Filippo Lombardi (PDC/TI).

Pour lui, la représentation italophone n'est pas une question de  minorité, mais de culture, de langue, de vision du monde, de  composante enrichissant la Confédération. Luc Recordon (Verts/VD) a  profité de l'occasion pour plaider en faveur d'un Conseil fédéral à neuf membres, comprenant six alémaniques, deux francophones et un  italophone.

Au Parlement d'agir

La majorité n'a pas été sensible à ses arguments. Toutes les  réflexions au sujet de la composition du gouvernement ont été  faites, a assuré la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. Même  avec un nouveau rapport, le Conseil fédéral ne libérera pas le  Parlement de ses devoirs.

Le gouvernement s'en remet donc au Parlement pour assurer une  représentation équitable des minorités linguistiques et des régions  en son sein. Il n'estime pas judicieux de garantir dans la  constitution un siège aux italophones.

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