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Partenariat sur la corde raide

22 août 2018, 00:01
A Sri Lankan ethnic Tamil woman supporting the Dead and Missing Personís Parents Front holds a placard as police officers stand guard during a protest in Colombo, Sri Lanka, Friday, Aug. 30, 2013. Hundreds of Sri Lankans protested Friday outside the country's United Nations office, urging the visiting human rights chief Navi Pillay to probe atrocities allegedly committed by the Tamil Tiger rebels during the nation's quarter century-long civil war.(AP Photo/Eranga Jayawardena) Sri Lanka UN

Instrument majeur de politique extérieure du Conseil fédéral, le partenariat migratoire tient-il compte des droits humains? En réaction à cet accord scellé, début août, au Sri Lanka, via un protocole d’entente par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, cheffe du Département de justice et police (DFJP), Amnesty international et l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (Osar) ont émis des réserves.

Un partenariat, c’est un pas de plus que celui accompli en 2016, avec l’accord de réadmission se limitant à la marche à suivre lors des retours. A l’heure actuelle, la Suisse a conclu un partenariat migratoire avec la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, le Nigeria et la Tunisie. Il s’agit donc du sixième du genre.

S’agissant du Sri Lanka, «le gouvernement à Colombo n’est pas transparent, il cache les problèmes liés à la torture ou aux mauvais traitements», affirme Paramsothy*, un des 51 000 Tamouls vivant en Suisse, dont la moitié...

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