Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«On perd confiance dans le système»

Médicament dangereux. Pharma, docteurs et autorités en cause.

06 janv. 2020, 00:01
Brigitte Crottaz, la nouvelle conseillere nationale vaudoise du Parti socialiste, PS, pose pour le photographe ce mardi 28 novembre 2017 a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE BRIGITTE CROTTAZ PS CONSEIL NATIONAL

C’est le choc, et le coupable se nomme Dépakine. A cause de ce médicament, de nombreux enfants souffrent, en Suisse, de malformations et/ou de troubles du développement mental. Administré à leurs mères durant la grossesse, pour traiter leur épilepsie, le produit contient une substance dangereuse pour le fœtus. Problème: les parents n’ont pas été correctement informés, révélaient, hier, «Le Matin Dimanche» et la «SonntagsZeitung».

Un rapport du Conseil fédéral de décembre évoque 39 cas déclarés. Suite au scandale en France – 6500 victimes – des familles suisses et l’Assurance-invalidité attaquent en justice le fabricant Sanofi et des neurologues. Entretien avec Brigitte Crottaz, présidente ad interim de la Fédération suisse des patients, médecin de profession et conseillère nationale (PS/VD).

De tels cas font peur. Faut-il en craindre d’autres, avec d’autres médicaments?

C’est vrai que c’est assez choquant de voir avec quelle lenteur la notice des médicaments a été changée. Je...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias