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Omerta autour du capucin

Evêché cachottier, Ordre dissimulateur et justice peu curieuse ont profité à l’ex-capucin J.A. durant 45 ans.

28 mars 2018, 00:01
Le Frere Agostino Del-Pietro, provincial des capucins suisses, parle lors d'une conference de presse de La Province des Capucins suisse, sur les conclusions de l'enquete independante chargee d'examiner les abus sexuels d'un pere capucin sur le fribourgeois Daniel Pittet ce mardi 27 mars 2018 a Fribourg. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE ENQUETE CAPUCINS ABUS SEXUELS

Une congrégation religieuse qui mandate une commission indépendante afin de faire la lumière sur des abus sexuels commis par un de ses membres? Voilà une démarche inédite de l’Ordre des frères mineurs capucins de Suisse (OFM Cap). Il faut dire que le cas de J.A., un ex-capucin actif en Suisse romande, puis déplacé en France à cause de ses actes pédophiles, choque.

Par sa durée, d’abord: de 1958 – premier abus sur un adolescent – aux années 2000. Par son rayon d’action ensuite: le pédophile a travaillé dans diverses institutions pour enfants en Valais, dans le canton de Vaud et a été curé à Lully (FR). Déplacé par sa hiérarchie, il s’est retrouvé à Corenc près de Grenoble puis à Bron près de Lyon. Il a fait au moins 22 victimes en Suisse et deux en France.

Dénonciations en vain

Composée d’Alexandre Papaux, ex-juge cantonal fribourgeois, de Francis Python...

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