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Officiers de milice convoités

Constructeur du Gripen, Saab n’est pas seul à employer un gradé de milice. Le fabricant américain Lockheed Martin en fait de même, alors que l’armée suisse cherche ses futurs jets militaires.

24 avr. 2019, 00:01
Ein Kameramann anlaesslich einer Medienkonferenz ueber das schwedische Kampfflugzeug Gripen am Donnerstag 17. Januar 2013 auf dem Militaerflugplatz in Emmen im Kanton Luzern. (KEYSTONE/Urs Flueeler) SCHWEIZ ARMEE GRIPEN

Christian Trottmann n’était pas habitué à tant d’attention médiatique. Cet intérêt, l’officier de milice le devait à un double engagement: d’une part en tant que speaker de la Patrouille suisse et collaborateur dans la communication des Forces aériennes de l’armée, d’autre part chez le constructeur d’avions de combat Saab – qui avait annoncé son recrutement comme lobbyiste. La situation, particulière, a réveillé le débat sur les conflits d’intérêts, notamment sous l’impulsion de la «SonntagsZeitung».

L’armée se prépare en effet à acheter des jets de chasse pour près de six milliards de francs, dans le cadre du projet Air2030, et Saab fait partie des candidats. Du coup, la ministre de la Défense, Viola Amherd (PDC), a muté le lieutenant-colonel Trottmann (qui ne souhaite pas s’exprimer).

Un officier chez Lockheed

Un cas isolé? Non. Producteur suédois du jet Gripen, Saab n’est pas le seul à recruter des officiers de milice. Son...

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