«A contrecœur, le comité de la Fondation des Grangettes a donné son accord pour une ou deux battues à titre d’essai», précise Olivier Epars, le gardien-gestionnaire de la réserve naturelle. «Par contre, nous voulons qu’une évaluation indépendante soit menée pour connaître l’impact du dérangement sur les oiseaux d’eau, après la première battue.» Le Service vaudois de la chasse s’y est engagé, selon «24 heures».
L’Office fédéral de l’environnement veut réguler la présence du sanglier dans le canton de Vaud, notamment dans la plaine du Rhône où plus d'une centaine d’animaux ont été recensés.
Battue prévue
Depuis début 2018, des chasseurs au bénéfice d’une autorisation spéciale en ont déjà tué une trentaine au cœur de la réserve, sise à Noville. De nuit, les sangliers saccagent régulièrement des champs agricoles, notamment de maïs. «On ne devrait pas autoriser ce genre de culture aussi près de la réserve», estime Olivier Epars.
Deux battues...