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Nouvel avion de combat: être conseiller d’un fabricant et colonel de milice de l’armée pose-t-il problème?

Theo Staub, un colonel milicien, travaille pour l’avion F-35 de Lockheed Martin tout en étant incorporé à l’état-major de l’armée suisse. Pas de quoi gêner la hiérarchie militaire qui assure que le haut gradé est tenu à l’écart du processus d’achat.

11 janv. 2021, 00:01 / Màj. le 11 janv. 2021 à 06:37
Concepteur du F-35, le fabricant Lockheed Martin recourt à des conseillers spécialisés dans le domaine militaire.

Le coup de sifflet final approche. Plus de quatre ans après le lancement du projet Air2030, le Conseil fédéral choisira ces prochains mois le nouvel avion de combat de l’armée. Il tranchera sur le préavis de la ministre de la Défense Viola Amherd, qui lui soumettra son favori, sélectionné parmi les quatre prétendants en lice: le français Rafale, l’européo-allemand Eurofighter, et les américains F/A-18 et F-35. Chaque candidat jette ses dernières forces dans la bataille pour remporter la timbale de quelque six milliards de francs.

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Concepteur du F-35, le fabricant Lockheed Martin ne fait pas exception. Pour mettre toutes les chances de son côté, il recourt à des conseillers spécialisés dans le domaine militaire. Rien de très particulier jusqu’ici. Sauf que l’un d’entre eux, Theo Staub, est rattaché à l’état-major de l’armée suisse, avons-nous...

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