Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Nouveaux reproches contre Ruag

Le Département de la défense a-t-il trop payé pour l’entretien des avions militaires? Des parlementaires demandent des comptes.

17 déc. 2018, 00:01
ARCHIVBILD ZUR HAUSDURCHSUCHUNG BEI RUAG DURCH DIE BUNDESANWALTSCHAFT, AM DONNERSTAG, 22. MAERZ 2018 - Die RUAG Niederlassung in Zuerich, anlaesslich der Bilanzmedienkonferenz der RUAG, am Donnerstag, 23. Maerz 2017, in Zuerich. Der internationale Technologiekonzern RUAG erwirtschaftete 2016 mit CHF 1858 Mio. (Vorjahr CHF 1744 Mio.) den hoechsten Umsatz seiner Geschichte. (KEYSTONE/Thomas Delley) SCHWEIZ RUAG

L’entreprise Ruag gonflerait depuis des années les factures pour l’entretien des avions et hélicoptères militaires: ce sont les reproches publiés, hier, par la «Zentralschweiz am Sonntag». But de la manœuvre: subventionner le domaine non ou peu rentable de l’aviation civile. Ruag conteste, mais des parlementaires demandent que toute la lumière soit faite.

Selon les sources consultées par la journaliste, la surfacturation dure depuis plusieurs années. Au lieu de 8 à 10% de marge bénéficiaire autorisée, les factures auraient fourni à Ruag un bénéfice de près de 30 pour cent. Cela représenterait entre 30 et 40 millions de francs provenant des caisses de l’Etat.

La question du contrôle des comptes de Ruag, société anonyme dont la Confédération est l’actionnaire unique, fait l’objet d’un bras de fer entre l’entreprise et le Contrôle fédéral des finances (CDF). La Délégation des finances s’en fait l’écho dans son rapport 2017, évoquant un «manque de transparence»,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias