Le "grand vieux parti" n'en finit plus de rapetisser. Et la fusion entre radicaux et libéraux n'a pas enrayé sa chute. Président du parti libéral-radical suisse, Fulvio Pelli demeure pourtant confiant quant à l'issue des élections fédérales. Interview.
Le PLR vise 20% des voix. N'est-ce pas illusoire alors qu'il a accumulé les défaites dans les cantons?
Jusqu'à ce printemps, nos résultats mêlaient progression et reculs. Puis est survenue la catastrophe de Fukushima et, dans son sillage, des élections que nous avons perdues, au profit des Vert'libéraux. Nous verrons si cette tendance se confirme en octobre ou si notre position pour une sortie réfléchie du nucléaire aura un effet.
Cette stratégie "réfléchie" ne vise-t-elle pas avant tout à empêcher la sortie du nucléaire?
Absolument pas. Elle vise à empêcher que les prix de l'énergie augmentent contre l'intérêt de notre place économique et de la population. Or, aujourd'hui, le subventionnement par l'Etat...