Il constituait l’une des dernières inconnues dans la présélection des candidats du Parti libéral-radical (PLR) au Conseil fédéral. Jacques Bourgeois, conseiller national fribourgeois et directeur de l’Union suisse des paysans, nous livre sa décision.
Jacques Bourgeois, briguez-vous la succession de Didier Burkhalter?
Finalement non. Je renonce à être candidat à la candidature devant le groupe aux Chambres fédérales.
Pourquoi?
Mon cœur balance vraiment. Mais je souhaite m’investir à 200% dans la campagne pour la votation du 24 septembre pour la sécurité alimentaire, un enjeu capital pour la population suisse, les consommateurs, la filière agro-alimentaire et les familles paysannes. Même si nous ne devons pas affronter un fort vent contraire, il est impossible de jouer sur deux tableaux en même temps, car en tant que directeur de l’Union suisse des paysans, je devrai m’engager en première ligne ces prochaines semaines.
Vous étiez pourtant cité parmi les papables dans l’élection au Conseil...