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Moins de huit jours? Possible

Les cantons pourraient contrôler plus vite les travailleurs européens. Mais Berne devrait relever le soutien qu’elle leur apporte.

11 août 2018, 00:01
ARCHIVBILD ZU DEN FORDERUNGEN VON AVENIR SUISSE BEZUEGLICH DER FLANKIERENDEN MASSNAHMEN --- Ein Kontrolleur prueft am 17. August 2005 auf einer Baustelle in Bern die Arbeitsbewilligung von Arbeitern auf einer Baustelle. Damit soll die Garantie des Arbeitsnehmers auf Renten- und Versicherungsansprueche gewaehrleistet und Schwarzarbeit vorgebeugt werden. (KEYSTONE/Gaetan Bally)  === ,  === *** NO SALES, NO ARCHIVES *** SCHWEIZ AVENIR SUISSE FLANKIERENDE MASSNAHMEN

Encore méconnue il y a peu, la «règle des huit jours» a atteint une sacrée notoriété. Et pour cause, puisque cette protection contre la sous-enchère salariale enflamme le débat européen. S’estimant discriminée, l’Union européenne tient à raccourcir le délai: elle juge exagéré que les entreprises européennes doivent s’annoncer en Suisse huit jours avant leurs travaux, pour permettre aux cantons de préparer un contrôle. Mais les syndicats helvétiques n’épousent pas les vues de Bruxelles, loin de là. Comme ils l’ont vigoureusement rappelé, mercredi dernier, ils excluent de raccourcir ce laps de temps: la qualité des inspections en pâtirait, et les abus augmenteraient.

Ne peut-on vraiment pas faire autrement? Ne peut-on réduire cette durée de huit jours? Peut-être bien que si. Théoriquement, le délai pourrait être rabaissé, sans amoindrir le niveau de protection. Mais, pour cela, pour faire aussi bien tout en allant plus vite, il faudrait que les cantons puissent...

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