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Mobilité: les ventes de scooters en perte de vitesse face au succès du vélo électrique

Rouler en scooter n’a plus autant la cote. Les ventes ont baissé l’an dernier, la faute au vélo électrique qui connaît toujours plus de succès auprès du public. Les motos, elles, se vendent toujours aussi bien.

13 janv. 2020, 09:53
Le marché des scooters subit un violent coup de froid.

Les ventes de deux-roues motorisés ont une nouvelle fois fléchi en Suisse l’année dernière. Alors que le marché de la moto ne s’est que légèrement contracté, celui du scooter, en particulier de petite cylindrée, a souffert de l’engouement du public pour le vélo électrique, notamment en milieu urbain.

Sur l’ensemble de 2019, 41’464 véhicules ont été écoulés, soit 3,9% de moins qu’un an plus tôt, selon les données publiées par l’association des importateurs motosuisse. Les ventes de motos se sont tassées de près de 1,2% à 24’254 unités, tandis que celles de scooters ont chuté de 7,2% à 16’249, pouvait-on lire lundi sur le site de la faîtière.

«Si le marché des scooters de 125 cm3 et plus reste relativement stable, le boom des vélos électriques constitue désormais une sérieuse concurrence pour les scooters de 50 cm3», indique l’Office suisse moto et scooter (Osms) dans un communiqué.

Dans ce dernier segment, les ventes se sont effondrées de près de deux tiers (-61,2%) à 711 unités. Les scooters de grosse cylindrée en revanche ont eu la cote, frôlant les 3500 véhicules écoulés (+12,8%).

Dans le marché moto en revanche, l’appétit du public helvétique pour les gros cubes accuse un léger repli dans les principales catégories des plus de 1000 cm3 (-5,4%) et des 751-1000 cm3 (-5,7%), qui représentent à elles seules près de 60% des ventes.

Motosuisse anticipe toutefois pour l’année en cours un «boom» des ventes de grosses cylindrées, à la faveur d’un changement réglementaire dans les modalités d’obtention du permis de conduire correspondant.

En effet, 2020 est la dernière année où les motocyclistes pourront décrocher dès l’âge de 25 ans un permis de catégorie A sans avoir d’abord à justifier de l’utilisation pendant deux ans d’un véhicule d’une catégorie inférieure (A2, machines d’une puissance maximale de 35 kW).

«On peut donc logiquement s’attendre à ce que de nombreux utilisateurs de plus de 25 ans profitent, cette année, de leur dernière chance d’obtenir directement leur permis de conduire de catégorie A, donnant du même coup une sérieuse impulsion au marché de la classe supérieure», prédit la faîtière.

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