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Faux médicaments fabriqués en Suisse alémanique: trois arrestations

Trois personnes soupçonnées d'être impliquées dans un trafic de faux médicaments ont été arrêtées dans les cantons de Zurich, Argovie et Thurgovie.

29 sept. 2015, 09:08
epa00603728 A picture of a vitamin D pill from a bottle widely available in pharmacies in United Kingdom, Birmingham on Wednesday 28 December 2005. A daily dose of vitamin D can reduce the risk of developing common cancer by up to a half according to American researchers 28 December.  EPA/LAWRENCE LOOI UK & IRELAND OUT

Un trafic de faux médicaments confectionnés à partir de cellules humaines a été mis au jour en Suisse alémanique. Trois personnes ont été arrêtées à la suite de perquisitions sur six sites des cantons de Zurich, Argovie et Thurgovie.

Plusieurs personnes sont soupçonnées d'avoir enfreint la loi sur les produits thérapeutiques, a indiqué mardi matin Swissmedic. Elles sont soupçonnées d’avoir fabriqué illégalement des médicaments, de les avoir mis sur le marché et les avoir employés en Suisse ainsi qu’en Italie. Ce faisant, elles sont aussi suspectées d’avoir mis en péril la santé des patients.

L'opération a été réalisée en collaboration avec le Ministère public régional Limmattal/Albis (ZH), les polices cantonales de Zurich, d’Argovie et de Thurgovie, ainsi que les autorités italiennes. Les produits en question consistent en des préparations fabriquées à partir de composants de cellules humaines (extraits de cellules) et utilisées comme médicaments, précise l’institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic).

La fabrication et la distribution de telles préparations requiert une autorisation d’exploitation délivrée par Swissmedic. Les produits confectionnés à partir de tissus d’origine humaine et animale qui ne renferment pas de cellules vivantes sont considérés comme des médicaments et soumis à la loi sur les produits thérapeutiques.

Présomption d'innocence

L'institut précise dans son communiqué que les thérapies qui s’appuient sur des extraits de cellules non vivantes d’origine humaine ou animale ne doivent pas être confondues avec les traitements dits "à base de cellules fraîches". En effet, l’utilisation de cellules animales vivantes correspond à une xénotransplantation et relève de la loi sur la transplantation.

A contrario, les thérapies cellulaires reposant sur des produits fabriqués ou transformés à partir de cellules, de tissus ou d’organes (transplants standardisés) sont soumis à la fois à la loi sur la transplantation et à la loi sur les produits thérapeutiques. Swissmedic rappelle le principe de la présomption d'innocence, sans autre précision.

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