Coronavirus oblige, il n’y a pas eu de grands rassemblements hier à l’occasion du 1er Mai en Suisse. Une première en 130 ans d’histoire des organisations de travailleurs helvétiques. La lutte s’est déplacée sur les réseaux sociaux et les balcons du pays.
Syndicats et partis ne sont, en effet, de loin pas restés les bras croisés. Ils ont donné rendez-vous à la population suisse virtuellement, en vidéoconférences et sur les réseaux sociaux, et physiquement, sur les balcons et aux fenêtres du pays. «La mobilisation n’a pas été moins forte», a affirmé l’Union syndicale suisse (USS).
Parmi les thèmes retenus: l’égalité, la situation dans les professions d’assistance et de soins, la garde des enfants et les voies pour sortir de la crise, selon la gauche. Le président de l’USS Pierre-Yves Maillard, la vice-présidente du Parti socialiste Ada Marra, la présidente d’Unia Vania Alleva et le secrétaire général de la CGT (France)...