Pour certains pays, Donald Trump et «ses» Etats-Unis sont devenus un véritable épouvantail, une persona non grata. Guerre commerciale, attaques contre le multilatéralisme, langage guerrier: le président américain énerve et horripile nombre de gouvernements. Mais en Suisse, rien de cela.
Au contraire, les relations avec le mammouth américain semblent vivre une véritable lune de miel: visite officielle du ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis – en février – outre-Atlantique, invitation à la Maison-Blanche du président Ueli Maurer récemment, et rencontre, demain au Tessin, du secrétaire d’Etat Mike Pompeo avec son homologue Cassis. Des entrevues fréquentes, qui s’inscrivent dans la lignée de l’entretien de janvier 2018 entre le président d’alors, Alain Berset, et Donald Trump à Davos, et des derniers voyages de travail de l’ex-ministre de l’Economie, Johann Schneider-Ammann.
Tribune pour la Suisse
Cette idylle a plusieurs origines. L’une d’elles, la plus visible, découle de l’actualité internationale. Depuis son arrivée...