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Loi sur l’égalité écrémée au National

Des contrôles, mais pas de sanctions, dit la Chambre du peuple.

26 sept. 2018, 00:01
Staenderaetin Liliane Maury Pasquier, SP-GE, und Praesidentin der Parlamentarischen Versammlung des Europarates, Mitte, spricht an der Herbstsession der Eidgenoessischen Raete, am Dienstag, 25. September 2018 im Nationalrat in Bern. Am 25. Juni 2018 hat die Parlamentarische Versammlung des Europarates (PEVR) Frau Staenderaetin Liliane Maury Pasquier, SP-GE, zu ihrer Praesidentin gewaehlt.(KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

Le National a adopté, hier, la révision de la loi sur l’égalité, par 108 voix contre 84 et deux abstentions. Les entreprises ne respectant pas l’égalité salariale seront contrôlées, mais pas sanctionnées. La Chambre du peuple a refusé d’y fixer l’âge de la retraite à 65 ans pour les femmes. Le front UDC/PLR et la gauche ont continué à s’affronter, tentant respectivement d’édulcorer la révision de la loi ou, au contraire, de la renforcer.

La gauche aurait voulu ajouter des mesures contraignantes contre les entreprises discriminantes ou n’ayant pas organisé de contrôle. Leur liste aurait été publique. La loi n’aura aucun effet si elle n’est pas accompagnée de mesures concrètes, a estimé Mathias Reynard (PS/VS).

L’alliance UDC/PLR a proposé un allégement des devoirs d’information des employeurs, notamment en n’imposant pas aux patrons d’annoncer les résultats de l’analyse de l’égalité des salaires par écrit. Elle voulait dispenser les sociétés dont les...

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