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Lobbying: la conseillère nationale Christa Markwalder échappe à toute sanction

La politicienne bernoise Christa Markwalder, mise en cause dans une affaire de lobbying, échappe à toute sanction tant pénale que disciplinaire.

08 sept. 2015, 17:00
Le Nouveau mouvement européen suisse (Nomes) doit définir le 10 mai la succession de sa présidente Christa Markwalder (PLR/BE). Le comité directeur proposera une coprésidence à l'assemblée générale.

La conseillère nationale Christa Markwalder (PLR/BE), sur la sellette pour avoir transmis des informations de commission à une lobbyiste, échappe finalement à toute sanction. Tant pénale que disciplinaire. Mais l'influence des lobbys doit être mieux réglée.

Le Bureau du Conseil national, interpellé par la commission de l'immunité, a décidé de ne pas prendre de mesures disciplinaires contre la Bernoise. Il s'en est tenu à son premier avis de ne pas la sanctionner, ont indiqué vendredi les Services du Parlement.

La commission de l'immunité du National n'a apporté aucun élément nouveau qui justifie un réexamen de la question. Les commissions des deux Chambres avaient refusé de lever l'immunité de la Bernoise, mais l'un d'elles demandait des mesures disciplinaires arguant qu'une faute avait bel et bien été commise. Dans son premier avis, le Bureau avait admis une violation "formelle" du secret de commission, mais avait jugé l'écart de peu d'ampleur.

Influence à mieux cadrer

Il n'en demeure pas moins que l'influence des lobbys au Parlement doit être mieux réglée, estime le Bureau. Plusieurs interventions en ce sens ont été déposées, dont une motion de Lukas Reimann (UDC/SG) demandant la "création d'un registre transparent des lobbyistes".

Le Bureau propose de rejeter cette motion. Selon lui, il vaut mieux empoigner le problème plus globalement par la voie d'une initiative parlementaire afin de trouver "des solutions efficaces et pragmatiques tenant compte des réalités d'un parlement de milice".

"Cette tâche revient à la commission des institutions politiques du National, car c'est elle qui doit traiter toutes les interventions ayant trait à la question", a précisé le président du Conseil national Stéphane Rossini.

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