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Lobbying dans le viseur

Les 246 élus fédéraux totalisent 2000 liens d’intérêt. C’est trop pour Transparency international.

01 mars 2019, 00:01
Ein Lobbyist telefoniert in der Wandelhalle des Bundeshauses am Dienstag, 1. Juni 2010, waehrend der Sommersession der Eidgenoessischen Raete in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ LOBBYISMUS BUNDESHAUS

Invitations, voyages, cadeaux: les polémiques se sont multipliées ces derniers mois. Au cœur du débat, le lobbying (réel ou non) déployé auprès des politiciens, et la manière avec laquelle ces derniers le gèrent. Lobbying? Par ce terme, on désigne l’action des groupes d’intérêt et des particuliers auprès des décideurs politiques pour défendre leur cause, ou l’engagement direct des politiciens en faveur d’intérêts dans le cadre d’un mandat.

Dans ce contexte animé, et en début d’année électorale, l’étude publiée, hier, par l’ONG Transparency international (section suisse) tombe à pic. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisation non gouvernementale ne pose pas un diagnostic favorable au Parlement fédéral.

«Zones d’ombre»

«Trop de zones d’ombre», «failles considérables de la législation», «dispositions pénales anticorruption pas encore suffisamment appliquées», «poids excessif de certains intérêts particuliers»: le jugement est sévère. Sur 19 pays européens, la Suisse n’arrive qu’en 11e position, dans un...

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