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Libération d’Auschwitz: Simonetta Sommaruga rend hommage aux victimes de l’Holocauste

Pour commémorer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz et perpétuer la mémoire de tous ceux qui y ont péri, Simonetta Sommaruga s’est rendue lundi à Auschwitz-Birkenau. Elle était accompagnée de survivants et de deux étudiants.

27 janv. 2020, 15:15
Simonetta Sommaruga a rappelé que des ressortissants suisses ont aussi été emprisonnés dans des camps de concentration et que près de la moitié y sont morts.

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga s’est rendue lundi à Auschwitz-Birkenau pour la cérémonie commémorant la libération du camp de concentration, il y a 75 ans. 

Souvenirs

Le camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, est devenu un symbole de la politique d’extermination de l’Allemagne nazie, souligne lundi Simonetta Sommaruga dans un message publié à l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.

Nous nous souvenons des millions de victimes et survivants juifs de la Shoah.
Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération

«En cette année qui marque le 75e anniversaire de la libération des camps, nous nous souvenons des millions de victimes et survivants juifs de la Shoah. Nous nous souvenons aussi des Sinti, des Roms et des Yéniches et de toutes les autres personnes qui ont souffert sous le national-socialisme et ont été victimes de la barbarie nazie».

Ressortissants suisses

Mme Sommaruga a rappelé que des ressortissants suisses ont aussi été emprisonnés dans des camps de concentration et que près de la moitié y sont morts. «Aujourd’hui, je voudrais aussi rappeler leur mémoire. Mes pensées vont également aux survivants suisses, qui n’ont trop souvent connu que rejet et manque d’empathie après la guerre», a poursuivi la présidente de la Confédération.
 


Combien de vies auraient pu être sauvées à l’époque, en Europe, si davantage d’hommes et de femmes avaient dit «non» à l’antisémitisme et au racisme? s’est interrogée Mme Sommaruga.

La ministre espère que les démocraties libérales sauront toujours empêcher de tels crimes et «que nous saurons toujours nous opposer avec courage et conscience citoyenne aux régimes illégitimes». Les erreurs du passé ne peuvent pas être effacées, «mais on peut apprendre de ces erreurs, ouvrir les yeux et rester critique».

«Devoir de mémoire»

La présidente de la Confédération a fait le voyage en compagnie de survivants et de deux étudiants dans un but de devoir de mémoire. C’est aussi pour cette raison que la Suisse soutient les efforts visant à conserver durablement le mémorial d’Auschwitz-Birkenau.

«Je me félicite que des personnes de toutes les générations luttent contre l’oubli. Ce sont toutes les victimes de l’holocauste que nous désirons honorer», a ajouté la conseillère fédérale, pour qui la dignité humaine «est un bien précieux et fragile».

«Courage civique»

Celle-ci doit être protégée, y compris contre la violence de l’Etat. «Le courage civique, c’est dire 'non' lorsque l’injustice devient doctrine d’Etat. Nous en avons l’obligation morale envers les victimes de la persécution nazie, mais aussi envers nous-mêmes afin de garantir à chacun d’entre nous un avenir qui vaille la peine d’être vécu», a conclu Simonetta Sommaruga.

En vue des commémorations, la conseillère fédérale avait déjà rencontré la semaine dernière à Berne des survivants des camps d’extermination.

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