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«Les victimes ont, en premier lieu, besoin de ne plus avoir peur»

Selon une étude zurichoise, des progrès restent à faire dans le soutien aux victimes.

29 mars 2017, 23:11
/ Màj. le 30 mars 2017 à 00:01
Christian Schwarzenegger, Prorektor Rechts- und Wirtschaftswissenschaften (RWW) der Universität Zürich

Les violences domestiques forment l’une des rares catégories de délits qui n’affichent pas de diminution en Suisse. Selon la statistique policière de la criminalité, publiée lundi, les infractions ont augmenté de 2,2% dans ce domaine en 2016, par rapport à l’année précédente. Dix-neuf personnes en sont mortes, soit près d’une victime d’homicide sur deux.

Selon une étude de l’Institut de criminologie de l’Université de Zurich, toutes les victimes n’alertent pas la police. Dans un tiers des cas, la peur d’une action de la personne violente les en avait empêché. La honte, le sentiment de pouvoir régler le problème soi-même ou la volonté de maintenir la relation expliquent cette passivité. Pourtant, une personne violente sur quatre le redevient en un an. Le point avec le directeur de l’Institut de criminologie de Zurich, le professeur de droit pénal Christian Schwarzenegger.

Y a-t-il des lacunes dans les mesures de protection des victimes?

Notre...

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