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Les Suisses soutiennent leur armée et le service militaire obligatoire

L'optimisme des Suisses quant à l'avenir de leur pays ne cesse de croître. Ils sont aussi nombreux à soutenir l'armée et le service militaire obligatoire.

31 mai 2013, 12:40
Ein verschlossenes Tor am Montag, 6. Dezember 2004, auf dem Gelaende des Militaerflughafens Duebendorf. Die Schweizer Armee baut bis Ende 2010 rund 1800 Stellen im Logisitkbereich ab. Aufgegeben wird im Zuge dieser Massnahme unter anderem auch der Flughafen Duebendorf. Mit dem neuen Stationierungskonzept will sich das VBS auf das notwendige konzentrieren, wie es in einer Mitteilung heisst.   (KEYSTONE/Steffen Schmidt)
L'optimisme des Suisses quant à l’avenir de leur pays ne cesse de croître. Les citoyens posent aussi un regard moins sombre sur l’évolution du monde. Leur soutien à l’armée de milice et au service militaire obligatoire a en outre nettement augmenté, relève le sondage annuel de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, publié vendredi.
 
Le vote des Autrichiens en janvier contre l'abolition du service militaire "n'a pas eu d'influence notable sur l'opinion des Suisses" mesurée le même mois, assure devant les médias à Berne Tibor Szvircsev Tresch, l'un des auteurs de l'enquête. Près des trois quarts d'entre eux considèrent toujours l’armée comme nécessaire et environ deux tiers jugent important d’avoir une armée forte.
 
Toutefois, les citoyens ne sont désormais plus qu’un tiers à soutenir la suppression du service militaire obligatoire alors que la moitié y étaient favorables en 2012. Une mauvaise nouvelle pour les partisans de l'initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans armée qui sera soumise au vote le 22 septembre.
 
La part des citoyens prônant une armée de professionnels a aussi diminué de 6% par rapport à l'an dernier, à 37%, alors que le nombre de partisans d'une armée de milice a augmenté de 4%. La moitié des Suisses ne font en outre "plutôt pas" ou "pas du tout" confiance à une armée de volontaires, alors qu'ils sont 46% à y croire (5% de moins qu'en 2011).
 
Plus grand optimisme
 
"Les Suisses se sentent en sécurité et sont plus optimistes par rapport à la situation politique mondiale", constate Julie Craviolini, autre auteure de l'étude. Neuf citoyens sur dix disent se sentir en sécurité, un rapport qui n'a pas évolué par rapport à l'an dernier. Leur confiance dans les autorités n'a pas non plus bougé, police et tribunaux en tête devant le Conseil fédéral. Partis politiques et médias demeurent les institutions les plus critiquées.
 
Le nombre de Suisses optimistes quant à l'avenir de leur pays va croissant (+4%) et représente cette année 82% des sondés, 75% se déclarant "plutôt optimistes" et 7% "très optimistes". La perception sombre de la situation politique mondiale constatée ces deux dernières années s’est aussi améliorée: les Suisses sont 46% à croire en une détérioration à court terme de l'état actuel - contre 53% en 2012, la plupart des autres ne s'attendant à aucun changement.
 
1200 sondés
 
En matière de politique extérieure, les citoyens continuent d’aspirer à la plus grande autonomie et neutralité possible. Une large majorité approuve la voie bilatérale avec l’UE, tandis que l’idée d’un rapprochement politique, voire d’une adhésion bat des records d’impopularité: ils ne sont plus que 36%, soit 1% de moins qu'en 2012, à être séduits par un rapprochement et, comme l'an dernier, 17% à soutenir une adhésion.
 
Le sondage annuel sur le sentiment de sécurité des Suisses a été mené par l’Institut Isopublic du 9 janvier au 12 février. Au total 1200 personnes ont été interrogées par téléphone dans toutes les régions linguistiques du pays. La marge d'erreur est de 3%.
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