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Les quinquas coûtent trop cher

Les cotisations au deuxième pilier desservent les travailleurs âgés. Initiative populaire pour un taux unique lancée hier.

11 juil. 2018, 00:01
Jacques Roux, Mitglied des Initiativkomitees, sammelt Unterschriften nach der Medienkonferenz zur Lancierung der Volksinitiative "BVG - Arbeit statt Armut", am Dienstag, 10. Juli 2018 in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ MK LANCIERUNG VOLKSINITIATIVE "BVG - ARBEIT STATT ARMUT"

Ce n’est pas facile de vieillir dans le monde du travail. Les seniors ont non seulement la réputation d’être plus lents que les jeunes et pas toujours en phase avec les nouvelles technologies, mais en outre ils coûtent cher aux employeurs. Les cotisations paritaires au deuxième pilier se montent à plus de 18% pour les plus de 55 ans, alors qu’elles ne dépassent pas 7% pour les jeunes de moins de 35 ans. L’association Workfair 50+ y voit une des causes du manque d’attrait des seniors sur le marché de l’emploi. Elle a lancé, hier, une initiative populaire qui préconise un taux unique de cotisation pendant toute la vie professionnelle.

L’idée n’est pas nouvelle. Au Parlement, elle n’a cependant jamais dépassé le stade des déclarations d’intention en raison des problèmes complexes que cela pose pour la génération de transition. Les syndicats eux-mêmes estiment que l’unification des taux n’est pas...

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